Ce que Yasmina Khadra doit à Tahar Ouettar
Reçu, ce 10 avril 2010, de Jonathan Klein, professeur de littérature à Bakersfield, en Californie, ce message où il est question d’une autre affaire de plagiat, plagiat reconnu cette fois par Yasmina Khadra et inscrit sur le site d’une encyclopédie en ligne. Je le reproduis ici tel qu’il est (mais il ne faut pas le dire à Grégoire Leménager ) :
“bonjour Karim Sarroub
Yasmina Khadra avait déjà reconnu un plagiat.
Son livre a été retiré de la vente.
Yasmina Khadra a plagié des passages du livre “Al-Laz” (1974), de l’écrivain AL-TAHER WATTAR”
“Al Laz” (1974), de Tahar Ouettar
yasmina khadra mythomane
« Yasmina Khadra also published several early novels under his real name. Two, Houria and Amen ! (both 1984) were published in Algeria. He published three more novels under his real name, one in France—De l’autre coté de la ville (1988; The other side of the city)—and two in Algeria : La fille du pont (1985 ; The girl on the bridge) and Le privilège du phénix (1989; The privilege of the phoenix), Written during his youth, at age twenty, Le privilège du phénix was blocked because of the presence of a character in the novel named Llaz. He was accused of plagiarism and the novel was withdrawn. It was many years later and only after he made changes that this novel was finally published. Though Khadra refrained from mentioning the name of the writer who accused him of plagiarism, it was in all robability AL-TAHER WATTAR, author of the novel Al-Laz (1974). According to its author, Le privilège du phénix is a modest novel, « managed in an acceptable manner and partially completed » (Ghellal, 2004, p. 310.)
En français :
« Yasmina Khadra a aussi publié plusieurs romans sous son vrai nom. Deux, Houria et Amen ! (tous les deux en 1984) ont été publiés en Algérie. Il a publié trois autres romans sous son vrai nom, un en France (De l’autre coté de la ville (1988; The other side of the city) – et deux en Algérie : La fille du pont (1985 ; The girl on the bridge) etLe privilège du phénix (1989; The privilege of the phoenix.) Ecrit dans sa jeunesse, à l’âge de 20 ans, Le privilège du Phénix a vu sa parution bloquée à cause d’un personnage dans le roman nommé Llaz. Il a été accusé de plagiat et le roman a été retiré du commerce. Ce n’est que bien des années après, et seulement après qu’il eut effectué des changements, que le roman fut finalement publié. Bien que Khadra n’a jamais voulu dire qui était l’écrivain qui l’accusait de plagiat, il s’agit, selon toute probabilité, de AL Taher Wattar, auteur de Al Laz. Selon son auteur, Le privilège du Phénix est « un roman bâti de façon acceptable et partiellement achevé. » (Ghellal, 2004, p. 310.)
http://encyclopedia.jrank.org/articles/pages/5769/Khadra-Yasmina-Muhammad-Moulessehoul-1955.html
- Mémoire de Master Académique: Les amants de Padovani de Youcef Dris / Ce que le jour doit à la nuit, de Yasmina Khadra, par Kherroubi Ramaissa (Pdf, 65 pages)
- « Tout ce que Khadra m’a fait ne m’a rendu que plus fort » (17 juin 2014)
- Il faut aider Youcef Dris (4 avril 2014)
- Le récit pitoyable d’une haine débordante (Fayçal Métaoui, El Watan, 28/3/14)
- Accusé de plagiat : Ce que Khadra doit à Dris (Editions Dalimen.com, 27/12/13)
- Les amants de Padovani (Slemnia Bendaoud, 28/12/13)
- Khadra en 3D, (Jérôme Garcin, 17 sep 2011)
- Ce que Yasmina Khadra doit à Tahar Ouettar (10 avr 2010)
- Ce que Yasmina Khadra doit à Youcef Dris (29 nov 2009)
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il doit bien y avoir un exemplaire ou deux de la PREMIERE version du Privilège du Phenix en Algérie, celle qui n’a pas été expurgée ?
la famille de tahar ouettar
+1
ou son ancien éditeur
mais le livre de tahar ouettar date de 74, et la première version du privilège du phenix avant son retrait des librairies de 86…
J’avais acheté un de ses romans (incapable de dire lequel au salon du livre de Montréal)
Bon, quoi dire de plus? Je n’ai jamais décelé la moindre sincérité chez lui, dans ses écrits comme dans ses paroles.
Autrement, je donne deux euros à celui ou celle qui m’aide à me procurer un exemplaire du Privilège du Phenix d’avant son retrait en librairie.
@ Karim, chapeau pour votre libefrté de ton, justifiée.
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bon dieu de bonsoir
yasmina khadra, le champion du plagiat toutes catégories confondues, doublé d’un menteur
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bonjour, moi ce que j’ai remarqué dans certains romans,c’est le style de narration et le vocabulaire utilisé, qui ressemblent beaucoup a celui de Rachid Mimouni.
J’ai découvert l’auteur dans les années 90 et j’ai pratiquement lu tous ses livres, depuis » L’écrivain » jusqu’à » La dernière nuit du Raïs « . A part la trilogie Les sirènes de Baghdad, Les agneaux du Seigneur, Les hirondelles de Kaboul, tout le reste n’est que » khorti », au point où j’en suis arrivé à douter fort qu’il soit l’autre de ses livres. Passant d’un style recherché, il en est arrivé à insulter l’intelligence de ses lecteurs. Avec un vocabulaire argotique de polars de bas étage. L’attentat reste appréciable, quant à son dernier ouvrage, Dieu n’habite pas la Havane, il est en librairie, mais je ne l’acheterai pas. Ça serait de la perte d’argent et de temps.
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