Hommage aux pères légitimes de la révolution tunisienne

Hommage aux pères légitimes de la révolution tunisienne
Mohamed Bouazizi
, de son vrai nom Tarek Bouazizi, ce jeune chômeur de 26 ans qui s’était immolé par le feu, devait avoir comme vademecum les livres de Taoufik Ben Brik, de Moncef Marzouki, de Sihem Bensedrine et de quelques autres intellectuels tunisiens. Sans eux, la Tunisie ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui : le premier – et le seul – pays arabe démocratique dans le monde.

Mohamed Bouazizi a probablement lu Une si douce dictature, Le Mal arabeLe rire de la baleineDictateurs en sursis ou encore L’europe et ses despotes. Mohamed Bouazizi consultait vraisemblablement le magazine en ligne Kalima.

Ce sont eux les pères légitimes de la révolution tunisienne. Il faut que les Tunisiens regardent dans leur direction. Ils s’appellent Taoufik Ben Brik, Moncef Marzouki, Sihem Bensedrine, Oum Zied, Radhia Nasraoui, Kamel Laabidi, Jalel Matri, Mohieddine Cherbib, Slim Boukhdhir, Fahem Boukadous, Kamel Jendoubi et quelques autres.

Ce sont les Mohamed Bouazizi vivants. Ils étaient à peine une poignée à tenir tête à Ben Ali et à sa police politique, en faisant feu de tous bois au risque de leur vie : grèves de la faim, ricanements poétiques, tribunes libres et dans la presse, publications de livres et de magazines, et surtout, Internet, cet outil qui démocratisera tout le monde arabe.

Ils n’ont jamais baissé les bras. Ces moudjahidines de la démocratie, ces soldats de la liberté d’expression, ont leur place aujourd’hui au Panthéon des Grands Hommes, à Tunis.

Ca tombe bien que les Ben Ali aient fui vers l’Arabie Saoudite : on peut y voir là comme un signe, une aubaine pour les Tunisiens. Ainsi, ils pourront boycotter tout ce qui vient de l’Arabie Saoudite, à commencer par le Coran.
Sihem Bensedrine

“La plus grande partie de la population africaine n’a aucun accès aux ressources et aux richesses de leur pays. Si nous émigrons, c’est parce que nous n’avons aucun avenir chez nous. Et l’Europe est en partie responsable de cette situation.” . Sihem Bensedrine (16/10/2006)

Sihem BensedrineTaoufik Ben Brik
Moncef Marzouki

Paris inaugure une place Mohamed-Bouazizi dans le 14ème arr.
Ni dieu ni maître, ni soutien à Taoufik Ben Brik
 (nov. 2009)
Zine el Abidine Ben Ali, dictateur et véritable salaud (nov. 2009
Amis Tunisiens, ce n’est pas vous qui êtes aimés, c’est la Tunisie (Déc. 2009)

Sihem Bensedrine
Taoufik Ben Brik
Moncef Marzouki

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8 réponses à “Hommage aux pères légitimes de la révolution tunisienne

  1. Le rêve est en train de tourner au cauchemar.

  2. Il n’y a aucun cauchemar Ali !
    Tout se passera bien.
    Dormez tranquille.

  3. Les Algériens ne foutent pas grand chose.

  4. Le prix de la liberté

    Le prix de la liberté, personne ne le connaît

  5. J’avais lu vos papiers sur la Tunisie et Ben Brik en 2009 et 2010.
    Je repasse aujourd’hui pour vous dire simplement chapeau bas.

  6. comme je l’ai dit dans l’autre commentaire, il faut rendre hommage au peuple tunisien, oui.
    Tout le monde arabe devrait remercier ce petit pays qui a su donner le « la » au Printemps arabe.
    merci à tous les Tunisiennes et à tous les Tunisiens.

  7. Pas de merci. Et no Mercy avec les islamistes.
    Islamistes modérés ? Vous savez très bien Karim Sarroub qu’il n’existe pas d’islamistes modérés, c’est un leurre. Surtout en politique.
    Ne donnons jamais le pouvoir à un parti religieux, même s’il se prétend laïc.
    Cette révolution tunisienne commence à avoir un goût de vinaigre. Dommage.

  8. Je vous salue cher Karim Sarroub

Commentaires

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